Pustularia bistrinotata sublaevis F. A. Schilder & M. Schilder, 1938

Pustularia bistrinotata sublaevis   Schilder & Schilder, 1938         

Cette Pustularia bistrinotata sublaevis est en tous points conforme aux descriptions sauf les dents trop courtes sur la base columellaire.

Spécimens de 12 à 13 mm, de Tahiti, Punaauia, - 6 m derrière la barrière.

Exemplaire de 16,4 mm Tahiti  Polynésie   plongeur -3 m 8)

En voici deux petites venant de Tahiti lagon de Tautira 13,90 mm et 14,60 mm

Remarquables!++++++++++++

Bonjour,

Ramassée récemment sur Tahiti au récif barrière.
C'est une coquille qui n'est vraiment pas commune sur Tahiti. Elle le semble un peu plus sur les Tuamotu.
Elle mesure 14,1 mm:

Très jolie! Ramassée vivante?

Superbe ! je n'avais jamais fait attention à la symétrie des tâches dorsales. Mon plus gros specimen : 17 mm, provenant des Tuamotus. leur forme et leur taille ne diffèrent pas d'un archipel à un autre.

Pustularia bistrinotata sublaevis  Schilder & Schilder , 1938

- à gauche : Tahiti  15.5 mm

- à droite : Récif Okukina , Takapoto , Tuamotu  17 mm

Tristan,

Oui vivante en février 2020.
En 3 ans, je n'en ai trouvé que 4 et celle-ci est la plus belle.

Lucio,

A quel endroit sur au récif barrière? J'imagine que ce n'est pas sur la crête algale... En retrait là où c'est plus calme? Sous de grandes plaques de corail mort?

Merci.

Tristan,

A quelques mètres du récif, la ou ca bouge bien, sous des coraux morts branchus.
C'est la raison pour laquelle ce site est difficilement accessible et que la météo m'en interdit l'accès une bonne partie de l'année. Même par temps acceptable, il faut s'accrocher et jouer avec les vagues et le courant. C'est vraiment du sport et il faut tout de même avoir un minimum de condition physique.
Comme quoi certaines coquilles se méritent et cela me rend fou quand je vois à combien certaines se négocient...
Après il y a surement d'autres endroits ou on peut les trouver, mais jusqu'à present je n'en ai trouvé que là.

Merci pour les informations intéressantes!

Bonsoir Lucio,

Étonnant d'apprendre que ces toutes petites porcelaines puissent vivre dans un tel milieu. Leur pouvoir d'adhérence est tellement faible... On se demande si elles arrivent à sortir de leur cachette de nuit et à sortir à découvert...

J'ai le souvenir d'avoir trouvé par le passé une petite Cribrarula esontropia cribellum vivante à l'Ile Maurice dans un tel biotope et je m'étais déjà fait cette réflexion. En même temps, j'ai aussi trouvé là-bas pléthore de listeri sous des rochers battus par les vagues, à côté de mauritiana, arabica et autre caputserpentis...

Mais côté Pustularia, ici en Calédonie ou ailleurs, je les ai toujours trouvées dans des endroits plutôt calmes, en tout cas pas battus par des vagues ou juste derrière...