Charonia lampas (Linnaeus, 1758)

Bonjour à tous. Longueur 25 cm.
C'est à l'évidence un Charonia. Mais lequel?

Cordialement.
Ph. V.

Bonjour,pour moi c'est Charonia Lampas (linné 1758).A+++

BECHIR

+1.......

+2 

Merci à vous trois.
Charonia lampas nodifera ?

C'est bien un Charonia lampas !

chaton02 a écrit:Merci à vous trois.
Charonia lampas nodifera ?

Peut-être !!! C'est à toi de voir !!!

Bonjour Guy-Gérard.
Je ne comprends pas votre réponse. Je demande s'il ne s'agit pas d'un nodifera. Que dois-je voir?
Cordialement.
Ph. V.

Et bien c' est toi qui l' a dans les mains!!! Donc à toi de l' observer par comparaison avec toutes les photos/descriptions que tu peux trouver sur le web entre autre et de décider si c' en est un ou non !!!!!
  Pour moi nodifera !!!!!

Etant un peu spécialisé dans les coquillages de Méditerranée, je connais bien ce coquillage qui est très abondant en Méditerranée et dont je possède de nombreuses espèces dans mon Musée de St Jean Cap Ferrat.
Il a une répartition mondiale, Atlantique, Océan Indien, Japon ....... avec un certain nombre de formes locales ce qui lui a valu de très nombreuses appellations telles nodifera, pustulata ......
Bref c'est bien un Charonia lampas de belle facture !

Merci Jean-Pierre.

Pour info, Chaton02 : 
https://www.forumcoquillages.com/t20691-charonia-nodifera-lamarck-1822-voir-charonia-lampas-linnaeus-1758
Bonne soirée

Merci Bandera.
Là, c'est beaucoup plus clair

https://i.servimg.com/u/f73/20/45/19/07/charon10.png
Voici pour info, une carte des lieux de prélèvements par chalutage (prélèvements accidentels) de ceux dont je dispose; rares sont ceux que je trouve moi-même, et dans ce cas s'ils sont vivants je les laisse tranquille.

Les spécimens de la Manche sont reconnaissables à leur forme plus allongée, offrant une moindre résistance aux très violents courants de marée caractéristiques de cet entonnoir de mer, où les marnages sont puissants et atteignent localement 15 mètres.

Autrement, assez rares sont les spécimens connus provenant de la Grande Vasière (entre 50 à 130 m de profondeur) où ils sont alors tous chétifs et d'une coloration beaucoup moins flamboyante, tirant sur le caramel; encore plus rares ceux d'au-delà, sur le plateau continental celtique profond entre 150 et 300 m, où ils n'ont plus que des ophiures et des crinoïdes à "se mettre sous la dent". 

La plupart des spécimens montrés précédemment ne sont pas souvent de la Mer Celtique, et présentent les caractéristiques de ceux qui vivent en zone photique (par moins de 50m)  en commensaux des coquilles-Saint-Jacques ou des Chl. opercularis, dont ils régulent les prédateurs principaux, les étoiles de mer.