Cerithium vulgatum Bruguière, 1792

de nouvelles variations
Criques de Saint Aygulf (83)

Cerithium vulgatum Bruguière, 1792 






Merci Tengu ^^

Elles viennent de Menton, 06. De rien, Marc.  

Cerithium vulgatum ALBINO, trouvé à Carnon-Plage fraichement mort, en laisse de mer après un "coup de mer", mesure 33 mm.

Ces Cerithium vulgatum sont très communes sur les fonds rocheux du littoral méditerranéen. (Tunisie).Taille: 40 à 50 mm.

Ma derniére incursion en Espagne en octobre 2017 à Sant Carles de la Rapita sur le delta de l'Ebre, la température de l'eau était supportable, il faut dire que j'avais le niveau de trempage au dessous des genoux , au dessus j'aurais attaquer les paliers.
Il mesure 35mm 

Cerithium vulgatum Bruguière, 1792
Leucate, 50.4mm


2 autres, 44.3mm et 43.4 mm


et une juvénile, 16.8mm

Bonjour.

Observé Lundi sur un rocher, à Bandol, avec d'autres individus similaires.

Une idée de l'espèce ?

Cerithes !

OK et peut-on aller à l'espèce ?

Oui avec la taille! mais certainement Cerithium vulgatum, Hwass in Bruguière 1792

Alors, je ne l'ai pas exactement en tête mais de souvenir, je dirais environs 4 cm

+ 1 pour Cerithium vulgatum.

OK, merci pour vos réponses.

Bonjour,
Dans ce cas, il vous faut éditer votre premier message et cliquer sur résolu afin de permettre à un modérateur de le classer.
Par avance merci

Michel

Bonjour.

Je remonte le sujet pour une question sur l'espèce.

Selon les différents sites internet, elle appartient à deux ordres différents : les Sorbeoconcha et les Caenogastropoda.


Finalement, quel est l'orde officiel dans lequel l'espèce est classée ?

C'est une bonne question.
Au dessus du niveau "famille", le code de nomenclature zoologique n'impose plus rien.
Il appartient donc à chaque systematicien de reconstruire sa phylogénie en nommant des groupes comme il le désire...
Selon le WoRMS : les Cerithiidae sont des Caenogastropoda en sous classe et des Littorinimorpha en ordre.
C'est un peu le consensus actuel.
Sorbeoconcha semble tomber en désuétude.

Il appartient donc à chaque systematicien de reconstruire sa phylogénie en nommant des groupes comme il le désire...

Je veux bien mais ça risque d'embrouiller pas mal de personnes qui souhatent rechercher des informations sur ce taxon

C'est le problème résultant de l'instabilité taxonomique et systématique.
Internet ne permet pas d'obtenir des informations fiables si on ne prend pas le temps de remonter aux sources, d'en prendre connaissance, d'apprécier leur validité en fonction des dates de publications, des méthodes utilisées et des critères retenus ainsi que des objectifs visés par les auteurs.
C'est un gros investissement.
Et quand on discute avec des gens qui ont fait le même investissement que vous : personne n'est d'accord avec qui que ce soit d'autres. Parfois sur des détails mais aussi parfois sur des points importants.

La systématique au niveau supra familial des Gastropodes a beaucoup progressé depuis l'introduction des phylogénies cladistiques basées sur l'ADN. Mais il reste des groupes peu ou pas étudiés et dont la position est mal établie. D'où des changements qui amènent à adopter de nouveaux noms. Les systematiciens utilisent de moins en moins le vocabulaire classique d'ordres, classes etc car il est trop rigide et ne permet pas d'établir de phylogenies montrant la totalité des radiations qu'elles font apparaître. De plus, celles ci ne sont pas hiérarchisables : certains ensembles ne créent que peu de nouvelles radiations, d'autres en créent énormément et à différentes époques. Ainsi les Neogastropoda sont très dynamiques depuis le début du Cénozoïque alors que les Neritimorpha ne le sont plus autant. Mais l'ont été au Mésozoïque. On ne peut pas hiérarchiser de la même façon dans un cadre rigide des cas aussi différents.
On peut aussi s'intéresser à la phylogénie des mammifères qui est assez bien documentée (il y a de très bonnes vidéos françaises de vulgarisation sur YouTube à ce sujet) : elle est bien trop complexe pour tenir dans un cadre aussi peu souple.

Cependant, des sites internet comme le WoRMS utilisent ce système pour ranger les taxons qu'ils recensent. Les algorithmes en ont "besoin" pour ranger les taxons. Ils ne peuvent pas adopter une arborescence floue ou spécifique à chaque branche du Vivant.

La systématique reflète finalement la complexité du monde vivant.
C'est difficile de l'appréhender et de la mettre dans des cases qui nous conviennent.