AMOURS CONTRARIES DE TERRESTRES

SENESTRES
Lefty et Jeremy déçoivent les universitaires qui les observent et les étudient actuellement. Les hermaphrodites sont imprévisibles dans leurs rapports sexuels, de plus, les chercheurs oublient la barrière linguistique, une Espagnole et un Anglais auront du mal à se comprendre, la paella et le porridge ce n'est pas la même chose.


Plus sérieux, M. Teddy Baer président de l'ancienne Société Internationale de Conchyliologie, sise en Suisse, en possédait au moins 1 dans sont élevage au milieu d'autres curiosités. 
Amitiés, à Christine et Teddy du coté de Lausanne.

Voilà un sujet sympa  
Je ne suis pas trop en "phase" avec l'article concernant les senestres chez le Cornu.
Plusieurs essais avaient déjà réalisés il y a fort longtemps sur des senestres ainsi que sur certaines "anomalies"(forme: senestre scalaris subcornucopiae cornucopiae) notamment en 1994 publié chez vertigo "croisements expérimentaux chez l'escargot petit gris de l'Europe océanique (Henri Chevalier Philippe Thomas)".
Le fait que le cornu soit un dextre n'est très certainement pas du à l'expression d'un gêne mais plutôt à la "pression" d'enroulement de la coquille embryonnaire. Bien sur que ce développement est inscrit dans le patrimoine génétique mais il n'y aurai pas de gêne récessif pouvant s'exprimer et donner ainsi ce que l'on nomme des "monstruosités".
Un étude japonaise à démontrée qu'en effectuant une pression inverse lors de la formation de l'apex on pouvait facilement crée des senestres.
Ces deux études ont aussi mis en valeur que les senestres sont très très rares chez d'autres espèces et genre du fait de la léthalité de l'allèle sauf et exceptionnellement chez le Cornu Aspersum.
Le genre Cornu est à forte héritabilité et dans le cas d'une "anomalie" un gêne récessif s'exprimera automatiquement si les deux géniteurs le possèdent à minima sur 30 % de la descendance.
Donc à mon humble avis les senestres sont des "anomalies" dans la construction de la coquille embryonnaire non transmissibles, des "vilains petits cannards" .
Pour ceux qui pourraient être intéressés je peux envoyer les études aux modérateurs et/ou administrateurs pour diffusion.
A+

Au Pays du soleil levant extrait:

Reiko Kuroda (université de Tokyo) et ses collègues avaient montré que le sens d'enroulement de l'adulte était déjà observable sur l'embryon de huit cellules seulement. Ils ont eu l'idée de le manipuler, à l'aide de fins bâtons de verre, en poussant les cellules dans le sens inverse de leur enroulement naturel. Cette pression, exercée au moment où l'embryon passait de quatre à huit cellules, s'est traduite par un renversement complet de l'organisme, qui présentait ensuite à l'âge adulte l'image "en miroir" de ce qu'il aurait dû devenir. Qui plus est, la structure d'expression d'un gène jugé responsable de la latéralisation était elle aussi inversée.
Ces gastéropodes, parfaitement viables, ont pu se reproduire. Mais leur descendance retrouvait le sens d'enroulement de leurs aïeux. Pour Reiko Kuroda, Lymneae constitue un modèle de choix "pour répondre à des questions intriguantes et fondamentales sur l'asymétrie droite-gauche, pas seulement chez les spiraliens, mais aussi sur des organismes plus complexes". Homme compris.

Intéressantes ces etudes

Merci Chris pour ce partage de références.

L'article de Kuroda,  A twisting story : How a single gene twists a snail ?(https://www.researchgate.net/publication/284086144_A_twisting_story_How_a_single_gene_twists_a_snail_Mechanogenetics).

Celui de Thomas & Chevalier peut être téléchargé ici : http://docplayer.fr/24990757-Vertiga-4-1994-croisements-experimentaux-chez-l-escargot-petit-gris-de-l-europe-oceanique-helix-aspersa-aspersa.html

Surprenant, ce sujet édité sous une forme récréative par un auteur ignare, débouche sur des révélations scientifiques très pertinentes. Merci à vous.

C'est un sujet très tendance actuellement. On en parle même à la télé.
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Merci Phil pour les liens je ne savais pas que l'on pouvait trouver ces vieux textes sur le net.
A+