Cepaea nemoralis (Linnæus, 1758)

Cepaea nemoralis (Linnæus, 1758)


Petite récolte de dimanche dernier dans les Figuiers de Barbarie chez ma fille.
Spécimens de bonnes tailles, periostracum impeccable.
J'y ai ajouté le Cepaea que j'avais mis précédemment chez les hortensis à cause de son péristome blanc, mais qui très vraisemblablement est un Cepaea nemoralis vu sa taille (27,6 mm), en effet les Cepaea hortensis plafonnent vers les 22 mm.

Trés beaux mon Bernard
Amicalement

Oui bien belles photos !

Toujours de belles photos et belles coquilles, merci Bernard.

Celles-ci ont été récoltées ces dernières semaines dans des haies de troènes et plantes de la ville, 22,1 mm / 27,1 mm.

Belle Palette de Coloris

Je découvre je n'avais plus d'ordinateur  j'adore  bien sur

Un spécimen "freak" trouvé dans un massif de plantes de la ville de Sallanches le 29 mai 2019, subadulte 22,7 mm.

Hybride avec un planorbe
Blague à part, c'est un spécimen surprenant !

En effet Marc, surprenant ! imagine ma surprise lorsque j'ai aperçu la bête...

Il est tout beau, félicitations 

Merci pour le partage de cette curiosité Michel !!

Quand je vois ce que tuent les grives, je suis vert de jalousie, c'est la palette de Rubens que je ramasse, fracassée, et pas moyen d'en trouver un! Ces escargots doivent s'enterrer, pas moyen d'en voir un! Je dois être beaucoup plus bête que ces volatiles. de plus il ne pleut pas, alors! 
Je n'ai plus qu'à m'allonger sur le terreau et me laisser mourir! Trois semaines de quête, je connais tous les lierres du coin, les cailloux tentateurs, les troncs couchés, rien à faire : ces "sales" bêtes, mollusques s'il en est, sont bien plus fûtées que moi ! 
Voilà ce que j'écrivais le Mercredi 13 Avr 2022 à 21:29!
Depuis, il a plu, cetres , plutôt des orages passagers et peu intenses (dans ma localité au moins...) J'ai été la nuit, tôt le matin ou le soir, j'ai repéré de nombreux sites à Cepaea (témoignage des enclumes!). Seule ma femme qui marche plusieurs kilomètres chaque jour, m'a rapporté quelques sujets intacts, tous morts (sauf deux, gardés vivants!) victimes des insectes (carabes, larves de Lampyris noctiluca  (vers luisants), nettoyés après meurtre (!) par les nécrophores, les vers des mouches du genre Sarcophaga, etc. Maintenant avec la redoutable chaleur desséchante qui perdure, je m'attendais à ce que les enclumes soient vides de coquilles fracassées. Que nenni! Pas de répit pour les mollusques, les grives veillent et prélèvent sans compter. Ce que nous avons pu constaté c'est que la majorité des prises arborent un épiphragme (ainsi que mes prisonniers au -relativement!- frais de ma maison). donc les oiseaux les trouvent au repos.  J'attaque le remplissage de ma deuxième boîte à chaussures de coquilles de Cepaea nemoralis, accumulant ainsi plusieurs milliers d'entre elles. Commencée depuis le tout début avril de cette année, je poursuivrai toute l'année pour la rendre complète, cette fastidieuse récolte qui  pourra être mise à disposition de quiconque pense pouvoir en tirer un enseignement. Pour ce qui est de la couleur des prises, je ne suis pas convaincu de la moindre interprétation quand à leur incidence de capture. Les sujets clairs sont moins fréquents que les foncés (attention pour la zone considérée), mais les enclumes aux reliefs disparates ne semblent vraiment pas prouver de prédominance saisonnière. 
J'aimerai correspondre éventuellement  (en MP, si vous pensez que cela évitera d'encombrer le Forum!) avec des "Cépaéistes enragés", car je manque cruellement  de renseignements concernant l'éthologie de ce mollusque. Les coloris, les variations, les dimensions c'est très bien (je n'y suis pas insensible!) cependant je subodore beaucoup de mystères de la part de ce Tarabot!
Cordialement,
mactre

Je ne sais pas où tout ça va vous mener mais d'ores et déjà bravo pour la photo de la grive !

En ce qui concerne le sujet j'espère SIMPLEMENT acquérir des connaissances qu'il  me semble interdites d'avoir! C'et du Stephan KING cette limace carrossée! Pour ce qui est de la photo, c'était un peu gag, puisqu'il s'agit d'une grive musicienne que j'avais naturalisée en 1986. Mais pour en avoir côtoyée une plusieurs années, j'ai bien connue cette façon brutale et déterminée de la mise à mort des mollusques de rencontre! Elle s'appelait Pipiou et n'avait aucune envie de fuir puisque sa volière de 7 m de long avait souvent sa porte ouverte à tous vents!

La grive a bon appétit ! Très belle photo