capture micros sans dégâts!

Pour les amateurs de tout petits terrestres qui ne connaîtraient pas!
Il est impossible de prélever un micro gastropode avec les doigts : carnage assuré! Des pinces peuvent suppléer les gros doigts, à condtion de les choisir souples, très souples, car les pinces rigides conduisent à l'écrasement! Cependant, in naturae, la précision est parfois aléatoire, la position idem et l'emploi des pinces alors...
Malacophile (malacologue ne me sied pas, car je ne peux guère discourir sur le sujet, trop jeune pour prétendre!), j'ai transposé une méthode utilisée en entomologie. En effet capturer un staphylin (ou autre micro-coléoptère) de quelques millimètres et qui court mieux qu'un lapin, relève d'un sport qui ne figurera jamais aux JO!
L'immense avantage avec les mollusques, c'est qu'on le temps de cibler, fumer une cigarette, la bête reste stoïque! Alors intervient l'usage de l'aspirateur à bouche.
L'aspirateur à bouche (bien connu des entomologistes, n'est-ce pas Goliath!!) est constitué de deux bouchons de liège, d'un corps transparent où se fichent ces deux bouchons, d'un tube traversant l'un d'eux, d'un tuyau souple traversant l'autre et d'une assez grande longueur, ce dernier dont l'extrémité est destiné à l'aspiration par le récolteur. Le tube rigide (et court) va venir sur la cible, une bonne aspiration par le tuyau va le faire entrer dans le tube.
C'est plus long à expliquer qu'à passer à l'utilisation! Mais les  photos jointes devraient vous aider!


Sur la 4ème photo apparaît un petit morceau de filtre aux mailles minuscules empêchant d'avaler... les coquilles! et aussi des particules. Certains rempacent même l'aspiration buccale en posant à l'extrémité du tuyau long, une poire de compétition(!)  c'est à dire de grande puissance. Il faut savoir que les substrats sont parfois insalubres, voire infectés. La poire annule ces risques de contamination et les micros éléments c'est pas bon! (ça croque sous la dent!)

Je crois que j'ai fabriqué mon premier vers mes 10/11 ans pour l'entomo et j'en ai toujours un pour la micromalaco.

Et voici enfin la quatrième photo

Tout vient à qui sait attendre!

Je n'en doute pas Phil!
J'ai écrit ce post pour les jeunes ou moins jeunes d'ailleurs qui ignoreraient ce fabuleux outil!
C'est vrai que c'est un confort de capture pour les minuscules convoités!

Très intéressant !   merci pour les explications ainsi que les photos.   

Michel

J'ai essayé une ou deux fois l'aspirateur entomo pour la malaco mais je dois reconnaître que de mon côté je suis un afficionado des pinces souples ehhe!