- BathollovienAssidu
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Lutraria oblonga (Gmelin, 1791)
Jeu 8 Jan 2015 - 18:34
Re: Lutraria oblonga (Gmelin, 1791)
Jeu 8 Jan 2015 - 18:39
Voici deux valves de deux Lutraria oblonga différentes. Je n' ai pas d' indication de provenance. La grosse est certaine, la plus petite bien érodée, moins sure. Il est rare d' en trouver vivant, il vit envasé profondément dans les estrans boueux des côtes de l' Atlantique et de la Manche. Sa coquille est beaucoup plus solide et épaisse que les autres Mya. Taille: 130 et 100 mm.
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- JM MorelAssidu
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Lutraria oblonga (Gmelin, 1791)
Mar 5 Jan 2016 - 8:52
Parmi les lutraires, Lutraria magna est l'un des plus grands; ici les spécimens atteignent 130 mm, c'est à dire leur plus grande taille sur les côtes de France selon le "Guide des Coquillages de France" de C. Audibert & J-L Delemarre, Edition 2009.
Ceux-ci, les complets, viennent tous du banc de sable et graviers de la plage de Carnac, accessible seulement aux très grandes marées, sauf pour la valve unique en vue interne qui vient de la rade de Lorient (au passage, je ne prélève jamais les individus vivants, sauf exceptionnellement, pour cette raison ils ont été prélevés morts et ne sont pas très beaux).
C'est néanmoins le lutraire le moins facile à trouver en entier, avec les deux valves encore liées.
Car cette espèce vit profondément enfouie dans le sable dans les zones de fort courant (comme le chenal des rades).
Et la sélection naturelle en a fait une espèce parfaitement adaptée à un milieu où les risques d'être désensablés sont fréquents et importants.
Ce qui explique que sa forme en sabre et son mode de vie sont prévues pour éviter se terrible désagrément; d'où par là même, la rareté de rencontrer des valves encore liées, avec le périostracum intacte, comme celles présentées ici.
Ceux-ci, les complets, viennent tous du banc de sable et graviers de la plage de Carnac, accessible seulement aux très grandes marées, sauf pour la valve unique en vue interne qui vient de la rade de Lorient (au passage, je ne prélève jamais les individus vivants, sauf exceptionnellement, pour cette raison ils ont été prélevés morts et ne sont pas très beaux).
C'est néanmoins le lutraire le moins facile à trouver en entier, avec les deux valves encore liées.
Car cette espèce vit profondément enfouie dans le sable dans les zones de fort courant (comme le chenal des rades).
Et la sélection naturelle en a fait une espèce parfaitement adaptée à un milieu où les risques d'être désensablés sont fréquents et importants.
Ce qui explique que sa forme en sabre et son mode de vie sont prévues pour éviter se terrible désagrément; d'où par là même, la rareté de rencontrer des valves encore liées, avec le périostracum intacte, comme celles présentées ici.
- JM MorelAssidu
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Localisation : Lorient
Re: Lutraria oblonga (Gmelin, 1791)
Mer 27 Juil 2016 - 0:14
Après des années de prospection sur cette espèce, j'ai pu en localiser quelques gisements (in situ) accessibles aux très grandes marées; je sais que cette espèce a une répartition très limitée; par exemple, elle semble inconnue au nord de la Manche, ainsi qu'à l'est du Côtentin, ainsi qu'en Mer d'Irlande, ainsi que dans toute la Mer du Nord, etc.); par contre, le Golfe de Gascogne, donc la Bretagne, a ce fabuleux privilège de la meilleure position pour en trouver ...
J'en propose donc actuellement pour échange avec qui en veux, des spécimens entiers, de toutes tailles, avec ou sans périostracum, ceci après avoir effectué une recherche Google sur les sites de vente, comme ebay, où cette espèce (peu accessible) est vendue à des prix exorbitants à mon avis.
J'en propose donc actuellement pour échange avec qui en veux, des spécimens entiers, de toutes tailles, avec ou sans périostracum, ceci après avoir effectué une recherche Google sur les sites de vente, comme ebay, où cette espèce (peu accessible) est vendue à des prix exorbitants à mon avis.
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